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« Toute une vie pour en arriver là » Chroniques funéraires
27 novembre 2018

De la destination d'une concession

Interrogation étrange que celle de connaître la destination d'une concession funéraire.

Vocabulaire administratif et deuil. Etrange encore mélange.

 

Ce que l'on nomme destination est en fait la base du contrat qui lie la mairie aux futur(s) concessionnaire(s).

A qui (et non à quoi) sera destiné l'usage de cette concession ?

Qui est-ce que j'autorise à squatter mon carré de terre ou mon caveau ?

Cette destination peut être de 3 ordres : Individuelle, Collective ou bien familiale.

L'individuelle sera réservée à la seule inhumation de la personne nommée dans le contrat (ou titre de concession) Si la concession est indiquée individuelle et qu'aucune personne n'est désignée, c'est alors qu'il s'agit du concessionnaire lui-même, et uniquement lui, à qui revient le droit d'être inhumé dans sa propre concession. Mais celui-ci peut donc parfaitement nommer une autre personne que lui-même (s'excluant de fait par la même occasion)

 

La seconde, collective, fonctionne sur le même principe, mais à plusieurs. Il peut être nommé autant de personne que l'on souhaite (pas sûr pour autant que tout le monde arrive à rentrer dedans) Ce contrat donne un droit, en aucun cas il ne s'agit d'une obligation. Disons plutôt une exclusion de toute autre personne.

Traduction : on ne viendra pas vous chercher par la peau de votre défunt derrière si finalement telle n'est pas votre propre volonté.

 

La dernière, familiale, est la plus répandue et utilisée. Le concessionnaire ouvre sa concession à tous ses ayant droits, ascendants comme descandants. Un allié peut y rejoindre également son conjoint. Pas de priorités. Premier arrivé, premier servi.

 

Mais le concessionnaire reste seul maître à bord. Il peut à tout moment changer d'avis, changer la destination, d'individuelle à collective par exemple. Autoriser l'inhumation d'un tiers extérieur à la famille avec qui celle-ci aurait eu des liens particuliers. Ou exclure un ayant droit. Après lui, le contrat est figé. Seule exception, à la condition d'obtenir l'accord de tous les ayants droit (ce qui parfois peur finir par s'avérer être long et compliqué), l'inhumation d'une personne tierce, la fameuse ayant entretenu des liens particuliers avec le concessionnaire ou plus généralement avec la famille, et ce dans une concession désignée en dernier lieu par le concessionnaire comme étant familiale.

 

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